

Dans un communiqué publié le 9 septembre 2025, la ville de Montréal et la Société de transport de Montréal (STM) dévoilaient conjointement les noms retenus pour les cinq nouvelles stations qui composeront le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal. La décision s'inscrit dans leur volonté commune de célébrer la diversité et d'honorer les communautés et les individus ayant marqué l'histoire des quartiers hôtes de ces nouvelles stations.
Vite relayée par les médias métropolitains, l’annonce a suscité de vives réactions révélant une opinion publique scindée en deux camps : le premier étant favorable à ce vent de fraîcheur dans le paysage toponymique montréalais ; le second déplorant l’abandon de la logique voulant que les noms choisis pour les stations de métro reflètent la toponymie existante.
L’objectif de la présente chronique n’est pas d’appuyer l’un de ces deux camps ni de justifier la décision prise par la STM et l’administration Plante. Son objectif est plutôt de mieux faire connaître la bataille historique, les femmes et l’arrondissement qui ont inspiré les noms des futures stations Vertières, Mary-Two-Axe-Earley, Césira-Parisotto, Madeleine-Parent et Anjou. Il s’agit donc d’une chronique de vulgarisation historique s’inscrivant pleinement dans l’actualité québécoise.
